Ca y est, c’est à peu près bouclé, les détails du séjour en Corse en octobre sont à peu près éclaircis. Le départ se ferait dans les premiers jours du mois, le retour dans les premiers jours de novembre. Les tâches à accomplir sont listées, le lieu d’hébergement assuré. Il reste à décider qui a envie de venir. Mais à quoi est-ce que ça peut ressembler, octobre, là où nous allons ?
D’abord, octobre, c’est le premier mois d’automne. Septembre, c’est encore l’été, avec des après-midi à 26° en moyenne. Octobre est moins chaud, un peu moins chaud qu’un mois de juin à Paris, surtout la nuit. On peut généralement encore se baigner dans la grande bleue sans être trop courageux en début de mois. Ensuite, c’est un peu frais pour moi.
Selon mon antique « La météo de la France », Calvi, à quelque kilomètres, est la ville de France la plus ensoleillée en octobre. C’est d’ailleurs le seul mois où la microrégion apparaît en tête de classement, le reste du temps, on est distancé par Marseille ou Toulon, ou en hiver par des stations d’altitude, on ne peut pas être les meilleurs tout le temps.
En général, on a assez peu de temps crasseux et mou en cette saison, comme on peut en voir en fin d’hiver ou au printemps. Mais il peut faire franchement mauvais : octobre est avec novembre le mois le plus orageux en Corse. Et l’un des plus pluvieux, donc. Petite particularité locale due à la présence d’une mer encore chaude par rapport à l’atmosphère. Peut-être de beaux spectacles son et lumière en perspective. C’est beau, les orages sur la mer, c’est un montagnard qui vous le dit.
En général, la végétation retrouve une seconde vie après la sécheresse de l’été. Mais le risque d’incendie est souvent encore présent. Ca dépend des années, tout comme l’apparition de la neige, qui peut survenir en montagne au cours du mois, ou pas encore. Ou les coups de vent qui peuvent être violents en cette saison, ou absents selon les années.
Le séjour promet d’être assez agréable, d’autant plus que le lieu où nous serons logés, tout près de la mer, est généralement assez festif. Il y aura d’autres gens, vous ne serez pas obligé de me supporter tout le temps. Il y aura la fête du parc de Saleccia, et la mer, et des sentiers dans le maquis, et le festival du vent à Calvi fin octobre. En revanche, l’objectif étant de faire avancer quelques projets, il faudra travailler un peu. Tous ces détails ennuyeux seront passés en revue vendredi soir, au jardin*.
Quel travail, me direz-vous ? D’abord, gagner notre croûte. Un coup de main au jardin ou dans les oliviers en échange d’huile ou de légumes, par exemple. Ensuite, travailler à la mise en place d’un lieu d’accueil écologique pour nos futurs séjours. Bricoleurs bienvenus. Et puis débroussaillage, broyage, compostage, BRF… Et bien sûr notre activité favorite, rencontrer des gens et élaborer des projets compliqués.
Le gîte et l’essentiel du couvert (base de subsistance ovo-lacto-végétarienne, en gros) sont financés par l’association. Pour les extras (orgies de charcuterie, de vin, de chocolat et de miel du maquis), nous devrons mettre la main à la poche, de même que pour le déplacement. En s’y prenant assez tôt, le voyage revient dans les 150 euros aller-retour. Un jour, nous pourrons aussi offrir le voyage aux bénévoles…
Voilà l’essentiel. Pour en savoir plus, nous contacter ou venir vendredi.
—
*réunion d’information sur le projet en Corse, vendredi 29 août à partir de 18h, impasse Gobétue, prévoyez votre pique-nique, on va profiter d’une des rares soirées d’été.
—
Bon, d’accord, raccoleur. Mais pas assez, apparemment, il reste de la place dans la première partie du séjour, à partir du 2 octobre.
Oui raccoleur, cf. par exemple, le deuxième paragraphe…
Comment ça, raccoleur ? J’ai même pas pensé à mettre en lien la page de photos :
https://senshumus.wordpress.com/photos-des-murs-a-peches/de-corse/
« reste à décider qui a envie de venir. »
Malgré ce programme raccoleur, je signale ici à tout ceux qui voudront lire, comme je l’ai dit à Fabien, que ma probabilité d’y aller est assez faible (~0,04). Elle n’a pas augmenté malgré cette prose enthousiaste.
Ce qui ne veut pas dire que ce soit inintéressant. Alors, allez-y, avec la foi humusienne…