La livrairie de l’Oncle Tom

Tom, il fait jamais rien comme tout le monde. Il vit dans un vieux camion, va de ferme en ferme apprendre les savoirs ancestraux de la permaculture auprès de vieux baba-cools, apparaît à l’improviste et disparaît aussi soudainement qu’il est arrivé, et au lieu de rapiécer ses chaussettes comme tout bon décroissant qui se respecte, il utilise son fil et son aiguille à coudre des livres.

Comme libraire, ça lui paraissait trop commun, il a décidé de s’inventer un métier rien qu’à lui, au risque de faire tourner bourriques les agents de l’ANPE chargés de le surveiller, pardon, de lui retrouver un vrai boulot. Vous pouvez chercher dans tout le ROME (le répertoire opérationnel des métiers et des emplois, pas la ville), vous ne trouverez pas de fiche pour « livraire », ou, si vous en trouvez une, c’est sans doute que Tom l’y aura subrepticement cousue.

Livraire, ça consiste donc à trouver des textes passionnants, traitant souvent de vieux métiers plus ou moins disparus, mais aussi de littérature, et à en faire de vrais livres en papier et carton cousus de fil noir. Tom trimbale dans son camion tout un attirail de poche de relieur, et imprime à la demande les textes que le public conquis lui commande.

Tout ça a l’air très artisanal, mais en fait Tom est à la pointe de la technologie moderne, puisque tous ses titres sont consultables sur son site internet. Comme ça, on peut les lire d’abord sur l’écran, puis les faire imprimer, puis les relire sur papier et constater comme ça fait moins mal aux yeux.

Le site internet : http://livrairie.loncletom.fr/

L’année dernière, Cristel, usant de son charme, a pu se glisser dans l’atelier de l’artiste et y voler ces photos exclusives. Vous y découvrirez même l’oncle Tom dans sa case :

4 commentaires sur « La livrairie de l’Oncle Tom »

  1. Bonjour,

    Fini la débroussailleuse,
    A présent il s’agit d’extraire à la pelle bêche les racines de ronce tout en mettant de côté des centaines de gros cailloux.
    Et cela sans oublier le montage d’une petite serre vitrée de 250 m2,
    l’épandage de 15 m3 de compost livrés gracieusement par une entreprise d’élagage,
    la plantation de 75 kg de pomme de terre, de 5 Kg d’oignons, 4 kg de fèves, 1kg de petits pois.
    J’oubliais, il faudrait aussi trouver le temps de monter un chalet pour recevoir les amis amateurs de jardinage, de pizzas et soccas etc…
    Sans compter un petit tunnel pour la production de plants (poivrons, tomates, aubergines, choux divers, salades variées),
    la récoltes de quelques boisseaux de bon fumier de cheval,
    et aussi quelques arbres à tailler, (des chênes pubescents et des chênes semper virens comme dirait un certain Jim) et qui à coup sûr feraient un BRF d’enfer…
    Et avec celà garnir les paniers à 15 euros de fenouils céleris, scaroles, frisées, batavias, choux fleurs, choux de bruxelles…
    Quelqu’un voudrait-il s’impliquer quelques jours dans cette entreprise (confort spartiate)?
    Alors chiche?
    PS : mon jardin doit bientôt s’agrandir pour atteindre 8000m2

    Amitié

    Jean Marie

  2. Salut Croville,

    Connaissant l’efficacité redoutable de ta main, je ne pense pas que tu sois un doux rêveur. Je suis sûr qu’avec un opinel, tu abattrais le travail d’un maraîcher moyen avec tout l’équipement moderne. Mais j’aimerais bien quand même te voir avec une bonne débroussailleuse (et une lame solide). Ca doit être redoutable.

    Merci pour les liens, Tom.

    Bises à tous.

  3. Bonjour,
    Belle histoire pour un personnage hors du commun.
    Je suis allé visiter l’arrière pays niçois, sur ses conseils, pour y rencontrer Diego et Françoise et il m’a envoyé une documentation précieuse que je n’ai pas fini d’exploiter.
    Merci Tom pour ton aide.
    Merci
    A vous Cristel et Fabien pour votre accueil et vos conseils d’agriculture et de culture de nutrition et pour avoir enrichi ma connaissance des champignons…
    A toi jef pour l’initiation aux plantes sauvages comestibles
    A vous jim et fred pour votre grand coeur.
    j’ai hâte de vous revoir pour vous faire essayer mon four artisanal en argile, sable de rivière et « baouca ».
    Comme prévu je cultive à la main passant pour un doux rêveur en remettant au goût du jour la faucille, la bêche, la binette et le « magaou ».
    Plus je progresse et plus les gros cailloux se rassemble autour du vieux bassin d’arrosage.
    Ici le temps ne compte plus et le vieux proverbe qui nous dit que l’argent ne fait pas le bonheur prend toute sa vraie valeur…
    amitié
    Jean-marie
    A bientôt de vous lire sur cette adresse « isoart.henrilouis@neuf.fr »chez un ami.

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