Battage et Vannage à l’ancienne
du blé paysan montreuillois
Venez battre et vanner le blé que nous avons fauché au parc des Beaumonts et mis en gerbe dans les serres municipales le mois d’août dernier.
Ca se passera :
dimanche 25 septembre 2011
démarrage en fin de matinée jusqu’en début de soirée
lors de l’événement « La voie est libre »
à Montreuil
sur l’entrée de la bretelle d’autoroute qui coupe le quartier des Murs à Pêches en deux (voir plan en bas de page)
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– parce qu’il y a urgence à repenser nos pratiques agricoles et alimentaires aussi bien en zone urbaine qu’à la campagne.
– parce que nos mégalopoles n’ont quasiment aucune autonomie alimentaire et qu’avec la montée en flèches du prix du pétrole dans les prochaines décennies, il serait grandement temps d’y penser.
– parce que du fait de quelques mutlinationales agro-semencières qui dominent le marché, des milliers de variétés paysannes, représentatives de la diversité des terroirs, des cultures, de l’adaptabilité des plantes et garantes de l’avenir, ont été remplacées par quelques variétés hybrides ou standardisées et protégées par des droits de propriété intellectuelle. Au risque de voir disparaître à jamais une grande part de la biodiversité cultivée construite sur des générations et des générations sur la base d’une sélection paysanne soucieuse de la qualité des aliments produits.
– parce que cette homogénéisation alimentaire n’est pas sans menace pour notre santé, notamment parce que sa finalité est le profit et non la qualité nutritive des aliments.
– parce que le paysan n’est plus libre de cultiver ses propres semences comme il le souhaite, il est désormais soumis à un ensemble de contraintes et d’obligations légales qui vont en s’accentuant et qui profitent surtout à l’industrie semencière.
Et encore une fois, l’actualité nous le rappelle : « A l’insu et contre les intérêts des paysans, le Sénat a poursuivi le 8 juillet 2011, l ‘examen de la proposition de loi relative aux certificats d’obtention végétale. Cette proposition vise à faire payer des royalties aux agriculteurs, qui réutilisent une partie de leur propre récolte comme semences (semences de ferme), pour rémunérer la recherche privée. La Confédération paysanne ne veut pas d’une loi qui oblige les paysans à payer de royalties et réduit à néant leurs droits sur leurs productions.«
Des pratiques agricoles à l’ancienne, non pour prôner un quelconque retour à la bougie et encore moins, la valorisation béate et à des fins passéistes de vieilles techniques (agricoles en l’occurrence) parfois très coûteuses en énergie humaine MAIS BIEN
– pour retrouver et renouer avec des savoir-faire dont bien souvent, nous avons été dépossédés, au profit de techniques lourdes, qui malgré une certaine efficacité, ne sont pas reproductibles sans une dépense énergétique considérable et une perte d’autonomie quasi-totale
Accès gratuit par les rues Saint-Antoine, Nouvelle-France et Pierre-de-Montreuil de 10h à 19h. Restauration payante disponible sur place