Tomates en cage, sans taille
Selon la méthode explicitée dans Sos tomates battues. Les plants ne sont jamais taillés (*sauf maladie), on laisse tous les gourmands. Les tomates poussent alors sur plusieurs tiges et développent des racines très puissantes (ce qui peut poser problème si le sol est trop pauvre ou pas assez profond).
Plant gros fruits Kokopelli semé le 28 mars, planté le 1er mai. Malgré une grosse attaque de mildiou, a donné les gros fruits de la dernière photo (les tomates à côté de l’assiette ont été touchées par le mildiou). Photos du 24 mai, début juin et 5 août :
Plant petits fruits Kokopelli semé le 29 mars, planté le 6 mai. Photos du 24 mai, 24 juin :
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Pommes de terre sous paille
Les pommes de terre sont posées directement sur le sol, sous une vingtaine de centimètres de paille. Un mois et demie plus tard, les plants ont parfaitement poussé à travers la paille.
Résultat final : un rendement moyen, compte tenu des mauvaises conditions météo (chaque tas correspond à un plant). Les pommes de terre sont de parfaite qualité, sans la moindre agression de parasites, malgré la présence de mildiou très virulent cette année. Expérience à poursuivre.
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Bois Raméal fragmenté
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Spirale d’herbes aromatiques.
Le principe est expliqué ici. Pour plus de détails sur ce qui pousse sur la spirale, c’est sur la page plantes cultivées.
Les photos de la construction :
La spirale terminée, avec ses plantes aromatiques :
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Séance druidique (voir la fiche technique Réussir un purin d’ortie)
Prendre un chaudron, y mettre de l’eau et des plantes, bien remuer… Mais chut ! Tout ceci est peut-être interdit. (Photos par Jean-Marie).
Une semaine après, en tout cas, la potion est prête. Il n’y a plus qu’à filtrer :
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Buttes surélevées (voir l’article « votre jardin vous fatigue ? Buttez-le ! » et la fiche technique sur La culture sur buttes.
Les buttes font 1,20m de large, séparées par des allées de 30cm (photo 1). Ainsi, un jardinier situé dans l’allée peut sans difficulté atteindre le centre de la butte. Les buttes sont réalisées en double bêchage (photo 2). Il n’y a pas d’obligation quant à la forme et à l’orientation des buttes, si ce n’est le désir d’occuper l’espace, et d’y mettre de la fantaisie (photos 3 à 5).
Une fois cultivées, en juillet, les buttes ressemblent à ça :
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De l’efficacité du paillage
Les haricots ont été semés début juillet . Nous n’avons préocédé à aucune séance épuisante de désherbage. Nous avons laissé faire. Deux mois et demie plus tard, voila le résultat (premier plan, photo 1). La récolte a été environ 4 fois supérieure à ce qui était annoncé par le semencier. Nous n’avons arrosé que pendant les premières semaines, caniculaires. Bien sûr fin septembre, c’est un peu la fin des haricots (photo 2).
Photo 1, en arrière-plan, les premières buttes de culture qui nous permettront ensuite de ne plus jamais bêcher la terre, réalisées en double-bêchage sans retournement du sol.
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Le compost (voir notre fiche technique sur le compost et Ce qu’on met dans le compost. Sans oublier le livre « Compost et paillage au jardin« .
Nous stockons séparément les éléments du compost (déchets ménagers, déchets verts, fumier, paille…, photo 1), et nous procédons tous les deux mois environ au mélange. Au bout d’un mois environ, la transformation des matériaux est bien avancée (photo 2). Au bout de trois mois, on obtient un compost demi-mûr, encore grossier (photo 3). Après 4 à 6 mois, le compost est mûr et est tamisé. Il se stabilise alors (photo 4).
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Exemple d’une planche en bio-intensive (mais, c’est quoi, la biointensive ?) :
La planche, d’1,20m de large, est double-bêchée et surrélevée. Elle reçoit alors 2 cm de compost mûr (photo 1).
Au semis, le compost est mélangé à la couche de surface. On a ici semé du radis noirs, puis une petite semaine plus tard, intercalé du cresson. 10 jours après le premier semis, tout est bien sorti (photo 2).
4 semaines environ après le semis, on procède à l’unique désherbage de la plantation. On rajoute alors en surface 2cm de compost demi-mûr (photo 3). Ce compost calmera le reprise des « mauvaises » herbes, et les plantations auront alors suffisamment d’avance pour résister sans aide à leur compétition. Quelques semaines plus tard, les plantations recouvrent toute la planche de culture, et ne craignent plus la compétition. Au contraire, si un trou est laissé par une graine qui n’aurait pas germé, des plantes sauvages viendront le boucher (photo 4).
L’espace destiné à la biointensive est tout petit (photo 5), mais théoriquement, il doit pouvoir à terme fournir en légumes deux adultes à l’année. A voir. (Après expérimentation, il est sans doute possible de produire des légumes pour deux adultes à l’année sur cet espace, mais il faut être complètement psychorigide).
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En mars, nous transplantions les euphorbes qui couvraient le terrain sur la haie extérieure (photo 1).
En septembre, ils on un peu poussé (photo 2).
Malgré le mois d’août exceptionnellement pluvieux, ces tomates qui n’ont été taillées qu’une seule fois (par erreur) ont encore bien résisté au mildiou à la mi-septembre (photo 3). Ils ont ensuite succombé d’un coup lors des grosses pluies 10 jours plus tard.
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Nos couverts végétaux à nous. Le sol de la parcelle était très tassé quand nous l’avons reprise. Nous avons donc semé des engrais verts suite à un premier bêchage sans retournement. Nous modélerons le jardin en buttes à l’automne, et ensuite, nous ne le bêcherons plus.
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Le mildiou
Suite à un printemps pourri à partir de la mi-mai, le mildiou a été signalé dès la fin de ce mois dans de nombreux jardins. En juin, il a commencé à se généraliser dans les trois-quarts de la France. Il a fait son apparition chez nous dans les premiers jours de juillet. Nous n’avons appliqué aucun produit. Ni bouillie bordelaise, ni décoction de plantes.
Pour la plupart des plants touchés, nous avons appliqué une méthode iconoclaste conseillée par le jardin des Fraternités ouvrières de Mouscron : nous avons coupé les feuilles atteintes, mais au lieu de les brûler, nous les avons déposées au pied des plants, en complément du paillage déjà présent. Difficile de dire si cette méthode en est la cause, mais le mildiou a semblé littéralement sécher sur certains plants, et a cessé de se propager :
Ce plant a subi une violente attaque. Il a fallu presque tout supprimer. Les deux premiers fruits ont été touchés (mais en partie comestibles quand même). Mais ensuite, le mildiou a fortement ralenti, et tous les autres fruits sont restés sains (une dizaine de fruits sur les 3 tiges survivantes).
Ce plant a été laissé à l’abandon : non tuteuré, il a poussé au milieux d’herbes qui n’ont pas été coupées et ont conservé l’humidité. Conséquence logique, il a été le premier à être touché par le mildiou. Une attaque encore plus puissante que celle du plant prédédent. Au 15 juillet, il pouvait être considéré comme perdu, puisque la tige principale était fortement atteinte dès la base. Pourtant, 3 semaines après taille des parties malades et paillage avec celles-ci, le mildiou sur les tiges a littéralement séché. Et le plant repart vigoureusement par ses parties supérieures :
En revanche, d’autres plants ont longtemps résisté au mildiou sans aucune intervention de notre part. Ce sont les plants situés sur BRF :
Le premier plant, bien que très dense, est exempt de maladies. Le second semble subir une chlorose, peut-être due à une faim d’azote (problème classique sur BRF la première année), ou à une agression autre que mildiou.
Ce plan, non taillé, non tuteuré, trainant par terre sur BRF, a été atteint par le mildiou, qui a touché deux feuilles vers la mi-juillet. Trois semaines plus tard, le mildiou a été stoppé par le plant, sans aucune intervention de notre part :
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Merci pour ce blog. Des idées intéressantes et je souhaite de très bonnes réussites à son (ses) auteurs. Je fais aussi des recherches personnelles sur la productivité et bien-être des cultures en milieu tropical (Madagascar). Merci encore.
Pour la culture de pommes de terre sous paille, j’aimerais partager avec vous ce site qui montre quelques techniques faciles. http://www.lejardinage.info/carnet-horticole/cultiverdespommesdeterredanslapaille
Bonjour,
Certains me connaissent peut être. Je suis entre autre un militant de la guerilla gardening à Paris barbouilleur et étudiant paysagiste. Ces expériences que vous menez sont intéressantes et je serai intéressé de passer vous voir prochainement !
Au plaisir de vous croiser,
Gabeu
bonjour à vous et bravo pour les photos; je découvre votre site en cherchant des témoignages pour faire une spirale aromatique;je jardine sur buttes paillées dans la sarthe et fait partie d’une association de permaculture dont le siège est sarthois;dans quelle région êtes-vous? à bientôt peut-être;marie christine
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Notre été a été très chaud (tous records battus) et quel déluge ! Pour une fois la butte aurait été la solution ici !
Mon nouveau potager est sur une couche de BRF (bois raméal fragmenté), heureusement ! Nous avions taillé les hibiscus et j’ai mis 10 cm de ces déchets coupés en petits morceaux, un peu de fumier de lapin puis la terre. Résultats spectaculaires ! Le voisin a copié bien sûr !
L’été a été très chaud et n’est pas terminé. Je n’ai pas sauvé grand chose dans mon nouveau petit potager. Mais les luffas (courges- éponges) escaladent maintenant le grillage et viennent faire un peu d’ombre.
Pour les pays chauds c’est la bonne solution : une suite de petits jardins entourés de hauts grillages. On double la surface de production tout en créant un microclimat.
J’adopte définitivement la Baselle de Gambie qu’on appelle ici « épinards Viets ». Je cueille feuille à feuille pour en faire de délicieuses salades.Elle supporte la chaleur (la placer à mi-ombre).
bonjour,
super votre jardin. Vos spirales me font penser aux ondes de formes, adaptées à la culture de légumes.
Merci pour ces images
Chantal
Trés intéressant, bravo, bonne continuation. Je vais m’inspirer de cette page.
j’ai beaucoup aimé cette page. Vos images sont parlantes. Nous poursuivons le même but mais je vis en Nouvelle-Calédonie et j’organise des « bogs » (buttes en creux) à cause de la chaleur : les buttes se dessèchent trop vite ici ! Venez faire un tour sur mon blog !
http://jardinsessentiels.blog.fr/
Merci…nous sommes nous les jardiniers, les derniers sorciers …hi hi hi hi